Je vous présente cet étalon Frison de 4 ans qui était mourant après le 8ième jour de sa naissance. Les premières semaines de sa vie il a vécu dans une clinique où il a dû se battre pour sa vie. Il souffrait d’une pneumonie sévère.
4 ans plus tard ses propriétaires voulaient l’entrainer pour le présenter pour obtenir un statut étalon.
On a demandé à ma fille, étant comportementaliste/dresseuse, de le préparer.
Commencer de zéro avec du travail au sol et après, le travail de débourrage pour ce jeune cheval.
Au début tout se passait très bien mais au fur et à mesure que le travail continuait et qu’elle commençait avec le travail en selle, le cheval montrait qu’il n’était plus si intéressé et volontaire de répondre à ce qu’elle demandait de lui. Il ne voulait plus avancer au trot et le travail devenait de plus en plus fatigant et gênant (autant pour lui que l’entraîneuse). Pourtant il comprenait très bien ce qu’elle voulait de lui. Le problème était ailleurs, elle m’a demandé (comme conseillère énergétique) de l’accompagner pendant une de ses sessions d’entrainement.
Avant qu’elle commençât son travail avec lui, elle m’a accordé un moment seul avec l’étalon. J’ai pensé à son histoire et je lui ai demandé de me montrer où se trouva sa résistance de coopérer. Est ce un problème physique ou mental ou peut être bien, une combinaison.
Tout d’un coup l’image devenait claire : cet étalon a une énergie encore très basse. Pendant les premières semaines de sa vie, il a eu besoin de cet énergie basse pour survivre. Les personnes qui ont un peu de connaissance du système des chakras sont au courant que l’énergie basse nous fournit de l’essentielle pour nous sentir en sécurité.
Cet étalon n’a pas encore compris comment se jouir de la vie. Il n’a toujours pas rencontré une situation dans laquelle il pourrait avoir plaisir dans le travail avec un humain.
Il a survécu sa maladie grave et après on l’a laissé dans le pré. Il s’est accroché à la seule confiance qu’il connait : la confiance en lui-même.
Maintenant qu’il retravaille, il ne travaille que pour un but : la présentation. Il y a toujours un but !
J’ai conseillé au propriétaire de faire un travail plus varié, sans avoir toujours un but dans la tête, pour le laisser découvrir qu’être ensemble avec un humain peut aussi être un moment d’amour et de plaisir.
Parfois, la solution d’un problème est à trouver dans une couche plus profonde. C’est à nous de devoir voir plus loin pour que nos amis à quatre pattes deviennent aussi heureux. Eux aussi ont ce droit !
Esmeralda Aarts, conseillère énergétique/psychologique
Pendant la séance d’entrainement qui suivi cette conclusion, le cheval s’est montré beaucoup plus coopérative. Un changement énorme ! Juste savoir d’où vient le problème, le comprendre, l’écouter et essayer de tout faire pour qu’il se sente mieux même si on n’a encore aucune idée comment faire, aide énormément à faire progresser un cheval. Et la seule chose que nous avons fait est de parler du problème.