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En ce moment je vois beaucoup d’accidents passer sur les réseaux sociaux qui, à mon avis, pourraient être éviter.
C’est pourquoi j’aimerai vous poser une question.
Pourquoi avez-vous des chevaux et pourquoi voulez vous passer du temps avec eux ?
Que nous ne comprenons pas nos chevaux à chaque fois lorsqu’ils montrent de la résistance, je comprends très bien. Mais NE PAS VOULOIR comprendre pourquoi ils nous résistent est quelque chose que je ne comprends pas. Cela n’engendre que des accidents.
C’est pourquoi ma prochaine question.
Préférez-vous dépenser de l’argent à un hôpital ou bien à quelqu’un qui pourrait vous aider à résoudre et surtout comprendre le comportement de votre cheval ?
Nous prenons des cours et dépensons de l’argent toutes les semaines pour devenir meilleur dans une discipline comme le saut d’obstacle ou le dressage alors POURQUOI PAS pour apprendre à comprendre et aider son cheval ?
Est- cela moins important ?
Préférer vous vous battre avec votre cheval ?
L’humilier ?
Le dévaloriser ?
Le casser ?
Pour en finir où ?
On utilise des tords nez, de la sédation, du scotch, des enrênements, des cordes, des sticks, des chambrières, des éperons, … pourquoi ?
Après des personnes nous disent pour s’excuser que parfois ses choses sont nécessaires (par exemple en cas d’accident), bien sûr il y a des exceptions, et bien sûr nous ne pouvons pas changer le passé du cheval, mais si on doit utiliser ses choses pour le « bien être » du cheval, c’est qu’il y a DÉJÀ UN PROBLÈME au niveau de la confiance et du respect envers les humains ! Quelque chose est déjà tordu* dans le cheval (que ce soit par notre main ou le propriétaire d’avant ou autre).
Maintenant relisez le texte et faite comme si je parlais d’un humain qui parle une autre langue que nous.
Beaucoup dise que nous sommes des êtres supérieurs aux autres êtres vivants. Pourquoi ? Juste parce que nous avons l’habilité de penser ? Est-ce que cela nous rend supérieurs aux autres ? Est-ce que cela justifie notre comportement envers les chevaux ? Ou, sommes-nous, peut-être, juste diffèrent ?
Nous, les humains, veulent vivre avec les chevaux, alors je trouve que nous leurs devons d’apprendre à les connaitre telle qu’ils sont et surtout de les écouter, de les aider, de leur (re)donner confiance et de respecter leurs besoins du mieux que nous pouvons.
*Au début j’avais mis le mot brisé. Mais quelque chose qui est brisé ne peut plus être réparé alors que quand quelque chose de tordu peut (dans la plupart des cas), être réparée sans laisser de cicatrice.
!!!ATTENTION, IMPORTANT : Cette article n’a absolument pas pour but de critiquer les personnes qui se trouvent dans le milieu du cheval, mais seulement de veiller à la sécurité du cavalier et du cheval !!!
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Pourtant c’est une émotion que tout le monde connait. Malheureusement, c’est une émotion dont tout le monde a peur. Et oui, on a peur d’avoir peur. Cela n’aide absolument pas. Pourquoi ?
Imaginez la chose dont vous avez peur. Vous savez déjà que vous en avez peur, mais le fait d’en avoir peur nous dit, dans notre société, que vous êtes faible, pas courageux, … Ceci nous rend encore plus peureux de la chose en question. Conséquence : on essaye au mieux d’éviter la peur (donc la chose qui nous fait peur) !
Du moment ou vous atterrissez dans une situation où vous êtes OBLIGE de confronter votre peur, et ne pas juste la confronter mais la surmonter, vous n’avez et n’aurez jamais les outils en main pour pouvoir faire cela sans avoir une « crise de panique ». De plus, vous sentez une pression des autres qui vous « encouragent » mais d’une façon qui vous montre que vous n’avez pas le choix (selon votre point de vue à ce moment).
Deux systèmes peuvent se mettre en place dans votre corps. Le premier, vous vous fâchez énormément parce que vous ne pouvez pas surmonter votre peur (et cela vous frustre tellement que vous devenez limite agressif), soit vous vous refermez totalement sur vous-même, figé. Fuir aura aussi été une option, mais se sera une option de faiblesse et notre cerveau (et surtout notre ego, n’acceptera jamais une défaite de tel sorte).
Maintenant IMAGINEZ VOTRE CHEVAL qui a peur de quelque chose et regardez ce que ses réactions sont envers la chose dont il a peur. Est-ce que cela est tellement diffèrent de ce qui est dit plus haut ?
La peur est une émotion qui peut engendrer l’agressivité chez le cheval, la fuite, ou le figée. C’est très important de comprendre les réactions que peuvent avoir un cheval. Surtout lorsqu’on le FORCE à quand même passer à un endroit qui lui fait peur. De plus, lorsqu’on FORCE un cheval, les réactions écrites plus haut peuvent devenir de plus en plus violentes et dangereuses ! Ce qui peut engendrer des accidents graves. Des accidents dont on reproche le cheval d’avoir fait une faute alors que ce n’est pas le cas ! C’est le propriétaire qui aurait mieux dû écouter le cheval ! Et essayer de le guider, de le rassurer, … et si cela ne marche pas, le laisser et le reprendre une autre fois parce que la cheval N’EST PAS ENCORE PRET MENTALEMENT. Vous n’y gagnerez que du RESPECT ET DE LA CONFIANCE de la part de votre cheval !!!! Essayez dans chaque situation de voir à travers les yeux et les émotions de votre cheval (et non les vôtres, car ce que vous allez voir et expérimenter est très différent de ce que votre cheval voit et expérimente).
RETENEZ : UN CHEVAL N’EST PAS DANGEREUX DE NATURE !!!!!!!!!!!!!!!!
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Rééduquer un cheval après une blessure doit se faire d’une certaine manière qui est prescrit par le vétérinaire. Le but est de pouvoir suivre ce qu’il a prescrit.
A des moments, peut-on dire, ce cheval est une exception ?
Je vous explique.
Le cheval se blesse gravement à un an. Reste plus d’un an au box sans mettre le nez dehors. De plus, elle se retrouve sans congénères (surtout pendant l’été lorsque tout le monde se trouve au pré).
Maintenant que la rééducation peu commencer on a plusieurs facteurs à prendre en compte :
- Le cheval n’a jamais appris les règles sociaux (dans un troupeau ou avec l’humain).
- Le cheval a peur de TOUT.
- Le cheval est jeune, ce qui veut dire un trop en énergie (surtout au moment ou il peut enfin sortir du box).
- Elle est guérie mais son ancien pied blessé doit prendre des forces avant de vraiment pouvoir faire tout ce qu’un cheval sain peut faire.
Les trois premiers points font d’elle une jument dangereuse à travailler avec l’homme (pas parce qu’elle est agressive ou méchante mais parce qu’elle est imprévisible).
Qu’elles sont alors les priorités que nous nous donnons lors de sa rééducation ?
- Notre sécurité ?
- La santé du cheval ?
- L’état mental du cheval ?
Les trois bien évidemment mais dans ce cas comment procéder ?
Par quoi commencer ?
- On peut sédater. Cela a des risques comme des avantages.
- On peut commencer à l’éduquer. Cela aussi, a des risques et des avantages.
- Combiner les deux options du haut serait le mieux alors ? Mais, même quand on fait cela il y a des risques et des avantages.
Conclusion : Quoi que nous fassions, il y a des risques, des avantages, des pours et des contres. Toutes les idées, les opinions, les savoirs seront différents d’une perspective à l’autre. Donc si tout est bien ou tout est mauvais (du point de vue de l’un ou de l’autre), pourquoi ne pas faire ce que NOUS pensons DEVOIR faire pour le CHEVAL mais aussi pour NOUS ?
Du moment que nous considérons VOULOIR tout faire dans les meilleurs intérêts du cheval et de nous-même.
!!! Prenez comptes des avis d’un (ou des) professionnel(s) !!!
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Je vous présente cet étalon Frison de 4 ans qui était mourant après le 8ième jour de sa naissance. Les premières semaines de sa vie il a vécu dans une clinique où il a dû se battre pour sa vie. Il souffrait d’une pneumonie sévère.
4 ans plus tard ses propriétaires voulaient l’entrainer pour le présenter pour obtenir un statut étalon.
On a demandé à ma fille, étant comportementaliste/dresseuse, de le préparer.
Commencer de zéro avec du travail au sol et après, le travail de débourrage pour ce jeune cheval.
Au début tout se passait très bien mais au fur et à mesure que le travail continuait et qu’elle commençait avec le travail en selle, le cheval montrait qu’il n’était plus si intéressé et volontaire de répondre à ce qu’elle demandait de lui. Il ne voulait plus avancer au trot et le travail devenait de plus en plus fatigant et gênant (autant pour lui que l’entraîneuse). Pourtant il comprenait très bien ce qu’elle voulait de lui. Le problème était ailleurs, elle m’a demandé (comme conseillère énergétique) de l’accompagner pendant une de ses sessions d’entrainement.
Avant qu’elle commençât son travail avec lui, elle m’a accordé un moment seul avec l’étalon. J’ai pensé à son histoire et je lui ai demandé de me montrer où se trouva sa résistance de coopérer. Est ce un problème physique ou mental ou peut être bien, une combinaison.
Tout d’un coup l’image devenait claire : cet étalon a une énergie encore très basse. Pendant les premières semaines de sa vie, il a eu besoin de cet énergie basse pour survivre. Les personnes qui ont un peu de connaissance du système des chakras sont au courant que l’énergie basse nous fournit de l’essentielle pour nous sentir en sécurité.
Cet étalon n’a pas encore compris comment se jouir de la vie. Il n’a toujours pas rencontré une situation dans laquelle il pourrait avoir plaisir dans le travail avec un humain.
Il a survécu sa maladie grave et après on l’a laissé dans le pré. Il s’est accroché à la seule confiance qu’il connait : la confiance en lui-même.
Maintenant qu’il retravaille, il ne travaille que pour un but : la présentation. Il y a toujours un but !
J’ai conseillé au propriétaire de faire un travail plus varié, sans avoir toujours un but dans la tête, pour le laisser découvrir qu’être ensemble avec un humain peut aussi être un moment d’amour et de plaisir.
Parfois, la solution d’un problème est à trouver dans une couche plus profonde. C’est à nous de devoir voir plus loin pour que nos amis à quatre pattes deviennent aussi heureux. Eux aussi ont ce droit !
Esmeralda Aarts, conseillère énergétique/psychologique
Pendant la séance d’entrainement qui suivi cette conclusion, le cheval s’est montré beaucoup plus coopérative. Un changement énorme ! Juste savoir d’où vient le problème, le comprendre, l’écouter et essayer de tout faire pour qu’il se sente mieux même si on n’a encore aucune idée comment faire, aide énormément à faire progresser un cheval. Et la seule chose que nous avons fait est de parler du problème.
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Pas sûr de pouvoir trouver une solution pour le comportement de votre cheval ? N’attendez pas que la situation s’aggrave. Faite directement venir un spécialiste.
Vous vous demandez surement pourquoi ? Apart, bien sûr, le fait que cela me donne un client en plus.
Non, je ne dis pas ca pour moi mais pour vous.
Et la raison pourquoi, c’est une question de temps, d’énergie et d’argent.
De temps parce que du moment le comportement de votre cheval s’aggrave, plus de temps ça va prendre pour résoudre le problème. Un problème, qui souvent, au début n’est pas du tout compliqué et qui pourrait probablement être résolu dans même pas une heure.
D’énergie, pour la même raison écrit plus haut. En tant que propriétaire il va falloir regagner confiance mais aussi le cheval doit retrouver confiance en vous. Cela prend plus d’énergie au moment où votre relation a déjà pris d’énorme claque. Il va falloir prouver au cheval qu’il peut vous refaire confiance et cela n’est que possible lorsque vous voulez mettre encore plus d’énergie dans votre relation.
D’argent parce que le problème ne sera probablement plus résolu en une session d’une heure mais cela va prendre beaucoup plus d’heures d’entrainement.
Malheureusement, on essaye toujours de trouver une solution tout seul. Ou bien on demande de l’aide à un ami, à de la famille, … pour par la suite trouver un cheval encore plus dangereux ou encore plus vive dans ses réactions ou dans le pire des cas, que le cheval a blessé quelqu’un.
Le fait de ne pas avoir une réponse a une question et demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, au contraire cela montre que vous savez où se trouve vos forces et vos faiblesses. Que vous voulez faire encore mieux pour votre cheval et faire en sorte de faire de vos faiblesses une nouvelle force. D’évoluer. De progresser. Et n’est-ce pas génial de pouvoir évoluer et progresser avec un partenaire qui veut aussi.
Alors combien de temps, d’énergie et d’argent êtes-vous prêt à consacrer ?
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Les circonstances dans laquelle un cheval se trouve, forme sa manière de réagir dans l’instant présent.
J’ai promis de revenir sur le cheval dont j’ai parlé dans mon blog concernant les régressions. Lui est un cheval formé par les circonstances. Je ne vais pas rentrez dans les détails de son passé.
Deux ans, l’âge qu’il avait en venant dans sa nouvelle écurie. Sorti du van énormément stressé, puis mis dans un paddock. Les personnes travaillant à cet endroit, ne pouvaient plus le rattraper. Le chassant dans un box leurs semblaient à ce moment-là la meilleure solution pour justement pouvoir le rattraper. Dans le box il se comportait aussi d’une manière dangereuse. Vouloir taper celui qui lui donne à manger en rentrant dans le box.
La question que tout le monde devra se poser serait : est-il dangereux de nature ou est-ce que ce sont les circonstances dans laquelle il s’est trouvé et/ou qu’il se trouve qui lui fait agir de cette manière ?
Dépendant du caractère du cheval, chacun réagit d’une autre manière lors de moments qui sont stressant. Un cheval peut devenir violent, l’autre peut devenir apathique. Un autre va encaisser jusqu’à devenir une bombe qui explose et chez encore un autre on verra déjà que la tension monte petit à petit dans son corps.
Le cheval dont on parle ne se trouvait dans cette écurie qu’une journée ne sachant pas ce qui allait se passer. Le laisser habituer à son nouvel environnement est déjà une première chose à faire mais vu l’agressivité qui l’a déjà amené à gagner plusieurs fois contre l’humain n’aidera personne dans le futur. Ni lui-même. De plus, dans les écuries on doit pouvoir faire son travail et avec un tel cheval ce n’est pas possible.
Ce que nous avons trouvé après l’entrainement était un cheval très proche de l’homme mais hypersensible au changement. Un cheval très expressif avec beaucoup de force.
Dans les jours qui suivent, personne n’avait plus aucun problème avec lui.
Cela montre bien que la plupart du temps ce sont bien les circonstances dans laquelle un cheval se trouve qui forment sa manière d’agir. Dans ce cas, est-ce vraiment la faute du cheval de se comporter d’une certaine manière ?