Les circonstances dans laquelle un cheval se trouve, forme sa manière de réagir dans l’instant présent.
J’ai promis de revenir sur le cheval dont j’ai parlé dans mon blog concernant les régressions. Lui est un cheval formé par les circonstances. Je ne vais pas rentrez dans les détails de son passé.
Deux ans, l’âge qu’il avait en venant dans sa nouvelle écurie. Sorti du van énormément stressé, puis mis dans un paddock. Les personnes travaillant à cet endroit, ne pouvaient plus le rattraper. Le chassant dans un box leurs semblaient à ce moment-là la meilleure solution pour justement pouvoir le rattraper. Dans le box il se comportait aussi d’une manière dangereuse. Vouloir taper celui qui lui donne à manger en rentrant dans le box.
La question que tout le monde devra se poser serait : est-il dangereux de nature ou est-ce que ce sont les circonstances dans laquelle il s’est trouvé et/ou qu’il se trouve qui lui fait agir de cette manière ?
Dépendant du caractère du cheval, chacun réagit d’une autre manière lors de moments qui sont stressant. Un cheval peut devenir violent, l’autre peut devenir apathique. Un autre va encaisser jusqu’à devenir une bombe qui explose et chez encore un autre on verra déjà que la tension monte petit à petit dans son corps.
Le cheval dont on parle ne se trouvait dans cette écurie qu’une journée ne sachant pas ce qui allait se passer. Le laisser habituer à son nouvel environnement est déjà une première chose à faire mais vu l’agressivité qui l’a déjà amené à gagner plusieurs fois contre l’humain n’aidera personne dans le futur. Ni lui-même. De plus, dans les écuries on doit pouvoir faire son travail et avec un tel cheval ce n’est pas possible.
Ce que nous avons trouvé après l’entrainement était un cheval très proche de l’homme mais hypersensible au changement. Un cheval très expressif avec beaucoup de force.
Dans les jours qui suivent, personne n’avait plus aucun problème avec lui.
Cela montre bien que la plupart du temps ce sont bien les circonstances dans laquelle un cheval se trouve qui forment sa manière d’agir. Dans ce cas, est-ce vraiment la faute du cheval de se comporter d’une certaine manière ?