Je pense que, le plus difficile pour tous les propriétaires, entraineurs, dresseurs, comportementalistes, … de chevaux est de savoir quand le cheval a mal. La plupart ont un haut niveau de tolérance concernant les douleurs qu’ils peuvent avoir physiquement.
Ou, es ce un problème comportemental ? Il ne veut juste pas écouter. Il vous teste.
Ou bien il pense toujours avoir mal. Un souvenir de son passé qui fait surface à chaque fois qu’on lui touche à un endroit particulier. Ou que nous lui mettons la selle, le mors.
Beaucoup de problèmes comportementaux sont causés par un mal quelque part.
Avant de faire venir quelqu’un qui peut vous aidez avec le comportement de votre cheval, soyez certain que son comportement n’est pas lié à une douleur toujours présente.
Comment reconnaître la différence entre une douleur et un souvenir de douleur ?
Lors d’une session d’entrainement il est possible de voir si le cheval a toujours mal à cet endroit ou si c’est un souvenir.
Si vous voyez qu’il y a une amélioration dans son comportement durant l’entrainement vous êtes sur la bonne voie.
Si, au contraire il n’y a pas d’amélioration, vous pouvez presque être sûr que le cheval a toujours mal quelque part (en assumant que l’entraineur est très bon dans son travail).
De plus, si le comportement du cheval dégrade dans les jours après la session et que vous (le propriétaire), aviez suivi exactement les conseils de l’entraineurs, ou après chaque séance avec le comportementaliste, il recommence à se comporter comme avant, il a probablement toujours une douleur quelque part.
La personne à qui vous avez demandé de l’aide doit vous prévenir, avant de venir, lorsqu’il pense que le comportement du cheval est lié à une douleur. Sinon vous allez dépenser beaucoup d’argent à quelqu’un qui ne peut, finalement, rien faire pour vous car son comportement n’est qu’une conséquence de la douleur qu’il subit.
Après, tout dépend du passé du cheval, si oui ou non il a eu une blessure, une selle qui lui gênait, un mors trop dur, des dents avec des pointes, un traumatisme, etc. Vous connaissez votre cheval le mieux. Faites vous confiance. Faites confiance à votre instinct. Faites confiance à votre cheval.
Si vous avez des questions sur ce sujet, n’hésitez surtout pas à me contacter.