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L’entrainement idéal (aussi concernant un cheval avec un problème comportemental) est lorsque le cheval progresse dans une ligne droite vers le haut. En bas de la ligne nous n’avons rien et en haut de la ligne diagonale nous avons l’objectif. La ligne montre la progression du cheval.

Cette ligne ne fait que progresser. Cette-à dire que le cheval, pendant cet entrainement ne fait que progresser. Est-ce réaliste ?
Même si on ne connait pas la façon dont un cheval apprend on peut regarder comment nous on apprend. Savons-nous une leçon du premier coup ? A-t ’on besoin de répétition ? Pendant l’apprentissage, faisons-nous des erreurs lorsque nous ne maitrisons pas encore totalement le sujet ?
Pour un cheval ce n’est pas si différent de nous. Ils ont besoin de régresser pour apprendre. Je vais même vous dire qu’il FAUT régresser pour pouvoir apprendre quelque chose sinon ils n’apprendront jamais. En tant que comportementaliste je suis toujours contente de rencontrer une régression dans le travail car de cette façon j’ai une indication d’où le cheval se trouve dans l’entrainement, s’il commence à apprendre et/ou s’il a encore quelque chose à apprendre. Ne soyez donc pas déçu lorsque votre cheval fait l’exercice de moins en moins bien. Au contraire, rappeler vous justement que c’est de cette façon qu’ils apprennent et que vous êtes en route pour atteindre votre objectif.
Votre courbe ressemblera donc plutôt à celui-ci :

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Je rencontre beaucoup de propriétaires qui n’ont jamais pris le temps d’entrainer leur cheval à monter dans un van, une remorque, un camion ou autre. Beaucoup de gens pensent que c’est très normal pour un cheval de rentrer dans un petit espace fermé et souvent sombre.
Pour les personnes claustrophobiques, ce n’est pas difficile d’imaginer ce que ressent un cheval lorsqu’il doit monter dans un van. Pour les autres, je pense que lorsque vous vous trouvez dans une pièce dont les murs se rapprochent de plus en plus de votre côté pour enfin vous « écraser », vous pouvez comprendre l’idée. Personne ne veut se trouver dans une situation pareille. Pourtant c‘est ce que nous demandons aux chevaux.
De plus les chevaux ne voient pas l’environnement de la même manière que nous. La vue, l’ouïe, l’odorat, les sensations, etc. sont beaucoup plus développés (ou développés d’une autre manière) chez le cheval. Donc ce que nous percevons n’est rien par rapport à eux.
De même, vous savez tous qu’un cheval est un animal de proie. Peut-il fuir dans un espace tel que dans un van ? N’est ce pas contre sa nature de le mettre dans un van alors ?
Et on peut continuer cette discussion pendant des heures.
Ils ont dû s’ajuster, certes, mais cela ne veut pas dire que nous devons pas prendre en compte son état mental, émotionnel et physique !
Nous, on veut, alors le cheval doit le faire.
Cependant, on doit aussi apprendre un cheval à nous laisser sur son dos. A le longer. On doit aussi apprendre un cheval l’épaule en dedans, l’appuyer, le piaffé, le faire sauter, etc. Alors pourquoi ne doit-on pas l’apprendre à monter dans un van ?
Comme dit plus haut, beaucoup de propriétaires s’attendent que leurs chevaux montent directement dans un van. Et lorsque ceci n’est pas le cas, de la violence, de la force et surtout de la frustration font surface.
Pourquoi ? Parce que nous aussi devons apprendre à monter un cheval, à le longer, comment faire une épaule en dedans, un travers, un appuyer, un saut, …
Une fois la méthode acquise, à la fois pour le cheval que pour le propriétaire, il n’y a plus aucun problème. Le propriétaire sait comment aider son cheval et le cheval sait ce qu’il doit faire pour rendre son propriétaire heureux (ou essaye en tout cas).
Un peu plus de respect est le titre du blog. Je veux dire par là, de notre part pour les chevaux. Malgré le fait qu’ils ont peur, qu’ils se fâchent, qu’ils sont traumatisés, ils continuent d’essayer pour nous. Beaucoup de chevaux (bien sûr, ils sont tous différents) rentrent après une heure d’entrainement dans un van avec un entrainement qui leurs conviennent, alors qu’ils n’en n’ont jamais vu un de leur vie. Sans utiliser de la force.
Il faut juste être patient et écouter ce que votre cheval a à dire. N’est ce pas mieux de prendre un peu plus de temps pour lui apprendre comme il faut du premier coup que de perdre plus d’une heure (ou plus) à chaque fois pour le faire monter dans un van.
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J’ai eu la chance de pouvoir voir de la magie. Depuis, ce moment magnifique ne sort plus de ma tête en tant que comportementaliste équin. La seule chose qui me resta à faire, était de vous en faire part par ce blog.
Se sont ce genre de truc que l’on voit dans les films. C’est magnifique, mais est-ce que cela représente vraiment la vérité ?Bien sur en voyant la scène, je n’étais pas surprise du tout mais cela m’a beaucoup touché.
Que nous, les hommes, avons encore beaucoup à apprendre.
On dit souvent que nous, adultes, devont retrouver la pureté d’un enfant si nous voulons être ou redevenir heureux. Vivre dans le moment présent sans avoir de pensée préméditée. Comme les chevaux (ou d’autres espèces animales).
Etant chez un client, nous devions attraper un cheval pour le faire sortir de son pré. Ce n’était pas le cheval que je devais travailler mais nous avions besoin de son aide. Ce cheval ne voulait pas se laisser attraper. Le propriétaire a dit qu’il avait ce problème souvent, mais comme je n’étais pas venu pour ce cheval on a décidé d’en prendre un autre. Au même moment, le fils du propriétaire, qui a sept ans dit : « Moi il m’aime bien, je peux l’attraper pour vous ». Et il est parti dans le (grand) pré.
Je me rappelle avoir pensé : « J’espère qu’il réussira autrement il va avoir une petite chute de confiance » (parce qu’il était vraiment sûr de lui).
Il arrive tout doucement vers le cheval, le cheval se méfie un peu mais le regarde avec beaucoup d’attention et s’approche de lui. Le garçon l’attrape tout doucement par le licol et le miracle est fait.
Quelque chose qu’un adulte n’aurait pas réussi à faire en moins de 15 à 30 minutes, voir plus, en toute sérénité, lui l’a fait en deux secondes.
Alors dites-moi, que devons-nous apprendre de cela ?
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Je pense que, le plus difficile pour tous les propriétaires, entraineurs, dresseurs, comportementalistes, … de chevaux est de savoir quand le cheval a mal. La plupart ont un haut niveau de tolérance concernant les douleurs qu’ils peuvent avoir physiquement.
Ou, es ce un problème comportemental ? Il ne veut juste pas écouter. Il vous teste.
Ou bien il pense toujours avoir mal. Un souvenir de son passé qui fait surface à chaque fois qu’on lui touche à un endroit particulier. Ou que nous lui mettons la selle, le mors.
Beaucoup de problèmes comportementaux sont causés par un mal quelque part.
Avant de faire venir quelqu’un qui peut vous aidez avec le comportement de votre cheval, soyez certain que son comportement n’est pas lié à une douleur toujours présente.
Comment reconnaître la différence entre une douleur et un souvenir de douleur ?
Lors d’une session d’entrainement il est possible de voir si le cheval a toujours mal à cet endroit ou si c’est un souvenir.
Si vous voyez qu’il y a une amélioration dans son comportement durant l’entrainement vous êtes sur la bonne voie.
Si, au contraire il n’y a pas d’amélioration, vous pouvez presque être sûr que le cheval a toujours mal quelque part (en assumant que l’entraineur est très bon dans son travail).
De plus, si le comportement du cheval dégrade dans les jours après la session et que vous (le propriétaire), aviez suivi exactement les conseils de l’entraineurs, ou après chaque séance avec le comportementaliste, il recommence à se comporter comme avant, il a probablement toujours une douleur quelque part.
La personne à qui vous avez demandé de l’aide doit vous prévenir, avant de venir, lorsqu’il pense que le comportement du cheval est lié à une douleur. Sinon vous allez dépenser beaucoup d’argent à quelqu’un qui ne peut, finalement, rien faire pour vous car son comportement n’est qu’une conséquence de la douleur qu’il subit.
Après, tout dépend du passé du cheval, si oui ou non il a eu une blessure, une selle qui lui gênait, un mors trop dur, des dents avec des pointes, un traumatisme, etc. Vous connaissez votre cheval le mieux. Faites vous confiance. Faites confiance à votre instinct. Faites confiance à votre cheval.
Si vous avez des questions sur ce sujet, n’hésitez surtout pas à me contacter.
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Communiquer.
Un concept que nous utilisons quotidiennement. Entre humains et entre les humains et les animaux. Malgré le fait que nous utilisons beaucoup nos compétences en communication cela reste encore un domaine où nous devons faire beaucoup d’effort et où l’on continu à faire face à des difficultés. Quelle en est la raison ? Peut-on y faire quelque chose, pouvons-nous y faire quelque chose ?
La raison est assez simple. Nous, les humains, sommes les seules créatures sur terre qui peuvent penser. Cet « art » particulière qui nous appartient est devenu une habitude. Nous savons tous que presque neuf fois sur dix la pensée gagne de ce que notre intuition nous dit, notre intuition, notre vrai nous. Mais l’intuition … n’est-ce pas quelque chose qui nous appartient à tous, ce que même les animaux ont reçu de la nature ?!
L’intuition est associée aux émotions. Pourquoi possédons-nous des émotions ? Cela ne fait que nous gêner, non ? Peut-on ne pas les éteindre ? Ou ne signifie cela pas quelque chose, veut notre profond soi-même ne pas nous dire quelque chose, quelque chose de très important ? Dans la plupart des cas, cela est effectivement le cas. Pourquoi sous-estimons-nous cette force ? Notre vraie force ?
Une simple réponse : la société veut nous former. Avec toutes ces restrictions, ses règles, son autorité, … transférés de nos arrières grands-parents, à nos grands-parents, à nos parents, à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Nous sommes élevés avec des plans, des objectifs, des désirs, des obligations, … préconçus pour nous. Mais dit notre cœur que nous devons suivre tous ces plans préconçus ? Beaucoup demande : Ai-je un choix ? La réponse est toujours : Oui !
Penser c’est bien mais cela prédomine notre culture et nous fait encore plus éloigner de notre vrai nous. Non seulement toi tu souffres de ceci mais tout ton environnement.
De plus, nous avons aussi des problèmes de communication avec nos chevaux. Eux qui veulent et qui ont la possibilité de nous aider. Ce sont eux qui nous aident à redevenir nous-même. Notre vrai nous. En dépit de leur domestication, ils n’ont pas changé et sont toujours connectés d’une manière très spéciale avec la sagesse de la nature. Les chevaux veulent vous faire comprendre certaines choses. Mais nous, les humains, ne les écoutons pas parce que ce que les chevaux nous expliquent n’est pas ce que l’environnement attend de nous. Pourtant, à tout moment, ils continueront à montrer ton vrai toi. Qu’il soit laid ou magnifique.
Du moment où vous aller être en parfaite harmonie avec un autre être, vous-même allez aussi être en harmonie. Tu te sens puissant et cela rayonne autour de vous deux. Les plus belles et les plus puissantes images surgiront.
La route qui nous mène à acquérir ceci est pleine de surprises. Vous allez devoir parcourir des vallées profondes et grimper des montagnes impressionnantes avec cette être magnifique ou tout seul.
La communication entre humain et cheval. Trouvez-vous même, devenez maître de vous-même et de votre vie. Trouvez votre cheval et devenez une unité. Devenez inséparable et invincible. Devenez ce que vous avez toujours voulu devenir, VOUS MÊME, c’est le plus grand cadeau que vous pouvez donner à votre cheval.